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Fast-Fashion et nouveaux modes de consommation

Depuis quelques années maintenant, un nouveau type de consommation s’impose dans les foyers. Entre tentation et diversité, la fast-fashion ou mode jetable pousse de nombreuses personnes à surconsommer. Les nombreux produits disponibles, les points de fidélité, les codes promotions ou autres avantages poussent les consommateurs à consulter le site ou se rendre en magasin et à réaliser toujours plus d’achats.


Les enseignes de fast-fashion proposent des produits tendances à des prix attirants. De plus, leur stratégie de communication est bien pensée. Cela repose principalement sur des collaborations avec de nombreux influenceurs qui se filment en déballant les produits achetés et qui proposent à leurs followers des codes de promotion. Ce type de marque est très présente sur les réseaux sociaux, utilisant les publications sponsorisées et les publicités ciblées, elles mettent en avant les articles les plus vendus avec des prix très attractifs.


Mais qu’est ce qui se cache derrière ces vêtements et autres produits que l’on appelle Fast-Fashion ? Quels sont les travers de ce type de consommation ?

Entre pollution, surconsommation et mauvaises conditions de travail, la fast-fashion n’est bénéfique que pour les portes monnaies des revendeurs et des acheteurs.


Il faut d’abord savoir que l’industrie du vêtement est la deuxième industrie la plus polluante du monde après le pétrole et produit 2% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. La production d’un jean nécessite environ 7 000 litres d’eau. 4 Millions est le nombre de tonnes de textiles neuf ou usagés jetés chaque année. Également au niveau du transport des produits, 65 000 kms est la distance que peut parcourir un jean avant d’arriver sur le lieu de vente (selon Greenpeace). L’objectif de ce type d’entreprise est de produire un maximum tout en optimisant les coûts, et cela, au détriment des conditions de travail des employés dans les chaînes de production. Un ouvrier est payé 0,32€ de l’heure au Bangladesh, cela constitue le plus faible taux horaire du monde. L’optimisation des coûts implique également la qualité des matières premières utilisées.


Mais il n’est pas trop tard pour agir… Il existe de nombreuses alternatives afin de limiter cela. Premièrement privilégier une consommation éco-responsable, en achetant moins de textiles mais d’une qualité nettement supérieure. L’expression “slow-fashion” regroupe des marques à fortes valeurs environnementales et éthiques qui proposent des vêtements de très grande qualité qui sont, par conséquent, plus résistants. Ces marques proposent des pièces produites à base de coton bio, fabriquées localement. Il faut tout de même savoir que ce type de produit a un coût supérieur aux produits issus de fast-fashion, mais leur impact environnemental est moindre.


La deuxième alternative consiste à acheter des articles de seconde main. De nombreuses applications proposent de la vente de vêtements de particuliers à particuliers, avec une utilisation intuitive et accessible à tous, par exemple Vinted et Leboncoin. De plus en plus de marques proposent également leur sélection de produits de seconde main en ligne ou directement en magasin. Cela permet de donner une seconde chance aux vêtements et par conséquent de ne pas contribuer à la production de nouveaux.


Léonore Pillot, étudiante depuis 4 mois en Master SMRC.


 
 
 

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